Rachel Blessig, responsable administrative à la Faculté des sciences de la vie, a passé cinq années en Chine. Une expérience inouïe pour cette jeune femme qui a commencé à apprendre le mandarin pour s'amuser. 

« Quand je disais “bonjour” la première fois que je suis arrivée en Chine après trois années d'apprentissage de la langue, personne ne me comprenait ! », plaisante aujourd'hui Rachel Blessig. La jeune femme, alors étudiante, s'est rendu compte que seul un bain linguistique dans l'empire du Milieu lui permettrait de maîtriser le mandarin. Ainsi, pendant plusieurs années, elle a passé une partie de ses congés d'été dans diverses universités chinoises pour participer à des stages intensifs de langue.
A l'origine de cette envie irrépressible d'apprendre le chinois : un cours d'ethnomusicologie durant lequel son professeur, François Picard, jouait et faisait écouter de la musique traditionnelle chinoise aux étudiants. « J'ai tout de suite été très sensible à cette musique et j'ai voulu approfondir le lien entre les mots et la musique », explique Rachel. Comme la mode à l’université était plutôt au japonais à cette époque, elle s'est tournée vers l'Université populaire européenne de Strasbourg, puis vers des stages linguistiques en immersion dans le pays.

Quatre tons différents 

« Le mandarin est une langue compliquée car c'est une langue tonale. » Une syllabe peut avoir quatre intonations différentes et donc autant de significations. « La syllabe “ma”, en fonction du ton employé et du contexte, peut vouloir dire maman, chanvre, cheval, insulter ou “quoi ?” », explique Rachel. Mais la jeune femme ne s'est pas découragée pour autant : « J'ai toujours appris le chinois pour m'amuser en parallèle de mes études. Je ne me disais pas “j'apprends le chinois pour partir travailler en Chine !” » Et pourtant ! Alors qu’elle était co-responsable, à l'Université Marc-Bloch, du Centre de formation de musicien intervenant (dont elle est diplômée), son mari journaliste a l’opportunité, en 2008, de partir travailler pour un média chinois à Pékin. Elle le suit sans hésitation.
La première année, elle s'inscrit à l'Université des langues et cultures de Pékin pour suivre des cours intensifs de mandarin. « 30 heures hebdomadaires pendant 40 semaines ! Il s'agissait pour moi de consolider l'ensemble de mes compétences et d’enrichir mon vocabulaire. Pour être autonome en chinois, il faut investir du temps et des moyens ; si on ne connaît pas un minimum de 800 caractères, on ne peut pas se débrouiller. » 

Un pays attachant 

Après cette année de perfectionnement, elle trouve un poste de responsable administrative à l'Alliance française, où elle s’occupe des 15 établissements implantés en Chine au service de la langue et de la culture française ; une aubaine pour cette diplômée en Arts Management à la City University de Londres. « C'était très intéressant d'avoir un contact quotidien avec l'ensemble des régions chinoises et de constater leur diversité. »
Après cinq ans passés en Chine, Rachel et sa famille ont pourtant décidé de rentrer. « Si c'est un pays très attachant par ses contrastes, c'est aussi un pays fluctuant et, au jour le jour, c'est très fatigant à vivre. Et puis, mon fils est né à Pékin et on sait que l'eau et l'air peuvent poser des problèmes de santé. Quand on revient en Europe, on se dit qu'on a la chance d'être Européen ! Rien que de pouvoir boire de l'eau du robinet, quel bonheur ! »
Cela fera bientôt un an que Rachel a posé ses valises à Strasbourg et « c’est un minimum pour digérer une expérience pareille ». Dans les mois à venir, elle souhaite faire profiter l'Université de Strasbourg de ses compétences, pourquoi pas dans le cadre de projets de coopération ou pour préparer les étudiants qui souhaitent partir en Chine. En attendant, c'est son fils qui en profite : elle a choisi de continuer à lui parler en mandarin...

Floriane Andrey

Le conseil de faculté a élu à l'unanimité Franck Fischbach aux fonctions de doyen de la Faculté de philosophie lors de sa séance du 25 juin 2014. Il succède à Edouard Mehl et prendra ses fonctions le 1^er septembre 2014.

Ancien élève de l'École normale supérieure de Fontenay/Saint-Cloud, agrégé de philosophie, Franck Fischbach est professeur à la Faculté de philosophie de l'Université de Strasbourg où il enseigne l'histoire de la philosophie allemande moderne et contemporaine. Il est également membre de l'équipe de recherche Philosophie allemande (EA 2326).

Il reste des places pour inscrire vos enfants pour les vacances d'été 2014 au centre de loisirs éducatifs (CLE) du Caes Alsace.

Le CLE est ouvert tout l'été sans interruption (sauf jours fériés) du lundi 7 juillet au lundi 1^er septembre 2014 inclus. Vous pouvez envoyer par courriel les dates pour lesquelles vous souhaitez inscrire vos enfants, le CLE vous confirmera leurs inscriptions le plus rapidement possible. Un tableau de suivi des places restantes a été mis en place sur le site du CLE rubrique Actualités.
Pendant ces vacances d'été, le CLE proposera différents stages. Les 7-11 ans pourront s'exercer aux jeux de société, à la Zumba kids, à la poterie et au graph tandis que les 11-14 ans découvriront la fabrication de masques, le tennis, les jeux d'enquête, etc.
Comme à chaque période de vacances, le CLE proposera un thème ou une histoire pour chaque semaine de vacances. Ce thème sera le fil conducteur et rassemblera enfants et animateurs autour de temps forts (grands jeux, sorties, spectacles, etc.).
De plus les enfants auront la possibilité de participer aux différents ateliers mis en place au CLE (vélo, rollers, skate, multimédia, jeux en bois, cirque, déguisement, jardinage, contes, jeux de stratégie, puzzle, jeux de société, perles, bracelets, broderie, etc.). Ces ateliers et d’autres seront ouverts de manière ponctuelle pour la plupart et de manière permanente pour d'autres.
Les sorties programmées pour ces vacances sont visibles, elles aussi, sur le site du CLE rubrique Actualités.

Raymond Bourgeois, communément appelé par son deuxième prénom Casimir, concierge de l'Institut Le Bel de 1970 à 1996, est décédé.

Raymond Bourgeois a été le concierge de l’Institut le Bel de 1970 à 1996, année durant laquelle il a fait valoir ses droits à la retraite. Le métier de concierge était un métier à plein temps pour Raymond Bourgeois qui ne comptait pas ses heures. Il était toujours fidèle au poste du matin au soir, disponible pour les différents usagers du Le Bel. Il réglait très souvent des problèmes et sa gentillesse était telle qu’il était même le baby-sitter de plusieurs bébés d’étudiantes qui lui demandaient de l'aide pendant les cours.
Raymond Bourgeois était un homme du monde, il aimait échanger sur des sujets du quotidien ou sur les grandes questions de l’existence. Il portait haut les valeurs de l’université et accomplissait ses missions avec une vraie implication. Précurseur en protection de l’environnement, il faisait la chasse aux économies d’énergie en passant dans tout le bâtiment pour débrancher les appareils, éteindre les lumières, etc.
Mais il était surtout connu comme la personne incontournable pour nos étudiants, nos enseignants et nos personnels administratifs ; il connaissait tout le personnel. Il veillait sur son bâtiment comme sur un bien précieux et n’hésitait pas à l’embellir : tout le monde se souvient encore du sapin et de sa superbe crèche dans le hall de l’institut. C’était la première personne que nous rencontrions le matin et c’était toujours un plaisir d’entendre  son « bonjour » ; l’accueil était des plus positifs.
Raymond Bourgeois fut un homme de conviction porteur de valeurs et surtout un exemple de rigueur, d’autorité et d’humilité. Il restera à jamais un modèle. L’âme de l’Institut Le Bel s’en est allée. 

Christiane Gross et Serge Saettel