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Merci à vous tous !

Une nouvelle année universitaire s’achève et je souhaite vous remercier de votre engagement au quotidien. Votre investissement est essentiel pour faire vivre notre université, accompagner ses projets, la soutenir dans ses bons et ses mauvais moments.

J’ai conscience que votre travail est parfois ardu, dans un contexte financier tendu, dans un univers professionnel qui a tendance à se complexifier de plus en plus. Mais rien n’est possible sans que nous remontions collectivement nos manches pour que l’université accomplisse ses missions dans l’intérêt de tous, en étant à l’écoute d’un monde qui bouge. Et ces missions restent et doivent rester notre principale motivation : élaborer et diffuser de nouvelles connaissances, transmettre le savoir aux jeunes générations, faire progresser notre société.

Cette année qui s’achève a connu des temps forts et des moments de grâce : par exemple, un nouveau prix Nobel, Martin Karplus, partagé avec la prestigieuse université d’Harvard. Elle a vu se concrétiser de gros projets structurants pour notre université et plus largement pour l’enseignement supérieur et la recherche en Alsace : la mise en route du contrat de site que nous avons signé avec nos collègues de l’UHA, de la BNU, de l’Insa, de l’Engees et de l’Ensas et pour lequel notre université est désignée comme chef de file ; les travaux – parfois « encombrants » – du parc central dans le cadre de l’Opération campus ; le déploiement de l’Initiative d’excellence dans la recherche, mais aussi pour la formation et la vie socioculturelle. Je me félicite aujourd’hui de constater que les fonds qui nous sont attribués via l’Idex permettent de soutenir une large palette de projets qui remettent en cause le concept d’un périmètre d’excellence fermé et élitiste. Pour nous l’excellence doit inclure et non exclure.

Bref, nous avons bien travaillé, et en dépit des difficultés, l’Université de Strasbourg trace sa route. De nombreux projets, passionnants et exigeants, nous attendent à la rentrée. En attendant, je vous souhaite à tous un excellent été, de bonnes vacances, qui vous reposent et vous ressourcent, vous permettent de profiter des vôtres, et plus largement, de profiter de la vie.

Alain Beretz
Président de l'Université de Strasbourg 

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130 ans du Palais universitaire : à vos agendas !

L’Université de Strasbourg célèbre, cette année, les 130 ans du Palais universitaire, bâtiment inauguré par l'empereur Guillaume Ier d'Allemagne à l'automne 1884. A cette occasion, plusieurs événements seront organisés, notamment le 17 septembre prochain. 

Le mercredi 17 septembre 2014 marquera le début des festivités pour célébrer les 130 ans du Palais U. « Ce jour-là, nous avons prévu une après-midi et une soirée spécifiques entre moments grand public et moments réservés à des partenaires privilégiés », explique Armelle Tanvez, directrice de la communication. Une conférence sur l’histoire de ce bâtiment emblématique, construit entre 1879 et 1884 sous la direction de l'architecte Otto Warth, ouvrira le bal. Organisée en collaboration avec la Faculté des sciences historiques, elle se déroulera à 16 h en salle Pasteur et sera ouverte à tous dans la limite des places disponibles. Le conseil de l’Europe, associé à l’événement en souvenir de la première session de l’institution dans l’aula du bâtiment en 1949, tiendra également une conférence ce jour-là au Palais U1.
Plusieurs visites guidées de l'édifice seront aussi programmées. Dans un premier temps, ce seront les alumni, les donateurs de la Fondation Université de Strasbourg et les personnalités extérieures qui pourront, sur inscription, en profiter. « L’événement est, en effet, aussi une occasion pour continuer à faire appel aux mécènes afin de poursuivre la réhabilitation du Palais U. » Mais le grand public ne sera pas en reste : d’autres visites seront organisées à l’université par le Jardin des sciences lors des Journées du patrimoine les 20 et 21 septembre.
L’Ensemble vocal universitaire de Strasbourg et le chœur allemand de Mayence se produiront ensuite dans l’aula Marc-Bloch en début de soirée. Ce concert précédera l’inauguration officielle des statues Germania et Argentorata, réinstallées sur la façade du Palais universitaire en janvier dernier. 

Le Palais U mis en lumière 

Pour clore cette journée, la société Aquatique Show proposera, à partir de 21 h, une mise en lumière du bâtiment, en partenariat avec la Ville de Strasbourg. Et un film, réalisé par la Direction des usages du numérique de l’Université de Strasbourg, sera également projeté sur l’avant du Palais U.
Pendant toute cette journée, le public pourra profiter d’une exposition installée sur les balcons de l’aula Marc-Bloch qui retracera l’histoire du bâtiment en dix dates-clé. « Ce sera l’occasion pour tous de se réapproprier l’histoire de l’université », indique Armelle Tanvez. Un livre électronique de témoignages sera également mis à disposition des personnes souhaitant raconter leur histoire avec le Palais U. Et un concours photo sera lancé le 17 septembre.
« Nous avons souhaité que les 130 ans ne soient non pas un mais des moments pour montrer la diversité de ce qui se fait à l’université et son histoire », insiste Armelle Tanvez. Si le 17 septembre sera donc la journée-phare de cet anniversaire, d’autres événements seront labellisés « 130 ans du Palais U », notamment les Journées du patrimoine, le concert annuel de l’Orchestre philharmonique de Strasbourg et les commémorations des rafles de 1943. L’annonce des lauréats du concours photo, courant décembre, clôturera l’événement, coordonné par le Service de la communication, en collaboration avec de nombreux autres services de l’Unistra2. « La volonté du président de l'université est de réaliser un événement qui symbolise à la fois la réconciliation franco-allemande et la réinscription de l’Université de Strasbourg dans la vie d’un territoire. »

Floriane Andrey

1Sur invitation
2Le cabinet de la présidence, le Jardin des sciences, la Direction des affaires logistiques intérieures, le Service relations alumni, la Fondation Université de Strasbourg, le Service universitaire de l’action culturelle et la Direction des usages du numérique.

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« L’université s’efforce de préserver l’emploi malgré un contexte financier difficile »

Le 24 juin dernier, le congrès de l’université a adopté la lettre d’orientation budgétaire qui fixe le cap pour la construction du budget 2015 et, dans la foulée, le conseil d’administration a voté le budget rectificatif 2014. Sans surprise, la situation budgétaire reste inconfortable et les économies toujours d’actualité. Le point avec Jean-Yves Pabst, vice-président Finances, qui rappelle que l’université a réaffirmé son choix de préserver l’emploi quasiment à tout prix.

Le budget rectificatif, qui affine le budget 2014, a donc été voté par le conseil d’administration, comment le qualifiez-vous ?
Ce budget rectificatif reste clairement dans la ligne générale du budget 2014. L’ouverture des crédits aux composantes et services à 80% de ce qui avait été initialement prévu est une option confirmée car nous n’avons pas les ressources nous permettant de faire progresser cette part. Il faut dire que ce chiffre de 80% correspond à la moyenne de consommation des crédits au cours des années précédentes. Nous avons travaillé au cas par cas avec les entités confrontées à un problème spécifique induit par cette diminution de crédits : nous avons permis, par exemple, la transformation de crédits de fonctionnement en investissement ou réciproquement. Les fonds Idex octroyés aux projets de recherche, ceux ouverts aux projets pédagogiques innovants, ou via le volet socio-culturel, ont également permis de dégager des marges de manœuvre modestes mais réelles.
Nous réaffirmons également notre choix de privilégier l’emploi. Car l’emploi, ce sont des personnes, des familles que nous voulons préserver. C’est aussi une force vive, un vivier de matière grise que l’université ne peut pas perdre.
C’est pourtant un choix qui a des conséquences réelles car il implique que l’on préserve la masse salariale, alors que celle-ci représente 71% du budget total. Comme vous le savez, nous avons gelé un certain nombre de postes de personnels partis récemment à la retraite. Mais ce gel ne permet pas de faire des économies réelles puisqu’il compense tout juste le glissement vieillesse-technicité (augmentation des salaires mécanique liée à l’ancienneté des personnels). Celui-ci génère en effet une augmentation de 2,1 millions d’euros par an, pris en charge par l’État à hauteur de 300 000 euros seulement.

Donc, si on préserve l’emploi, où sont les pistes d’économie ?
Il faut d’abord avoir en tête que la marge de manœuvre financière de l’université porte sur une petite part du budget : la masse salariale et les coûts fixes (fluides, impôts, achats de documentation…) pèsent sur 83% du budget. On peut donc agir sur 17% seulement, soient environ 87 millions d’euros. C’est donc sur cette somme qu’il nous faut faire des économies.
L’objectif est que nous changions nos habitudes pour dépenser autrement : voyager en 2e classe au lieu de la 1ère, éteindre les lumières et les ordinateurs en quittant les bureaux, modérer ses frais de restauration (moins souvent, moins cher), réfléchir avant d’imprimer un document, garder son smartphone ou son ordinateur un peu plus longtemps… Bref avoir un comportement « citoyen », qui a l’avantage de pouvoir s’appliquer instantanément et simplement.
Parallèlement, d’autres mesures plus techniques sont en cours d’élaboration : une charte de l’achat public doit être prochainement diffusée. Elle contient des principes de bonnes pratiques, comme la nécessité d’adapter les cahiers des charges aux stricts besoins des usagers, ou la préconisation de rallonger la durée de vie d’un équipement avant de le changer.
Pour ma part, j’ai adopté l’utilisation de la visioconférence pour diminuer très sensiblement mes déplacements à Paris ou à Mulhouse : je gagne du temps, de l’argent, je m’évite de la fatigue sans perdre le bénéfice de participer à une réunion. Les conditions techniques des liaisons par visioconférence sont excellentes dorénavant et il y aura bientôt des équipements sur tous les campus de l’université, avec des salles de 4 à 145 places.

Quelles sont les perspectives pour 2015 ?
Elles ne sont pas meilleures. Le contexte national ne laisse pas espérer une embellie à court terme. On ne sait pas si on obtiendra une dotation équivalente à celle de 2014. En revanche, on sait que les fluides et l’enlèvement des poubelles sur le campus vont augmenter sensiblement, tandis que les dotations à l’université pour les boursiers vont baisser.
On reste donc dans une logique d’économies forte, avec un objectif de stabilisation de la situation financière. La maîtrise des coûts, très logiquement, passe par une réforme et une adaptation de notre organisation. Outre la politique d’achat dont nous avons déjà parlé, cette réforme passe par différentes mesures structurelles, la réorganisation, la mutualisation. On trouvera différents exemple dans la lettre d’orientation budgétaire. Je veux juste préciser que potentiellement, tant pour la formation, que pour la recherche ou l’administration, tout le monde peut être concerné par cette recherche de cohérence, de mise en commun, de meilleure utilisation des moyens économiques et humains. Bien sûr, certains chantiers seront vraiment à construire sur du long terme.

Propos recueillis par Caroline Laplane

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Un don pour un espace de ressources numériques handicap

Le Rotary Club Strasbourg sud a remis, lundi 30 juin, un chèque de 4 500 euros à la Fondation de l’université au profit des étudiants en situation de handicap accompagnés par la mission Handicap du Service de la vie universitaire. Cette somme permettra de lancer un projet d’espace de ressources numériques handicap. 

Recueillie à l’issue du concert-expo « Envisage-moi en musique » organisé en février dernier par le Rotary Club Strasbourg sud, avec l’orchestre de chambre de l’université, la recette de la soirée permettra de mettre en œuvre un espace de ressources numériques exploratoire où les étudiants pourront tester des outils pédagogiques, partager leurs compétences d’utilisateurs, découvrir des logiciels et matériels innovants.
Le projet prévoit un espace physique hébergé à la Direction des usages du numérique ouvert à tous et doté de ressources plus spécifiquement utilisées pour certains types de handicaps, mais aussi détournés de leur usage pour une application pédagogique parfois inattendue. Les étudiants les plus habiles initieront leurs pairs. Un site collaboratif accompagnera le projet pour montrer les possibles, mieux appréhender les perceptions des handicaps, en partant toujours de l’analyse des utilisateurs.

Un pendant virtuel de l'espace

Enfin, l’espace physique aura son pendant dans une configuration virtuelle en Open Sim, co-construction en 3D d’un environnement virtuel proche du réel, pour permettre à ceux qui sont empêchés d’intégrer l’espace, de valoriser leurs idées et créations, et de profiter des outils comme les autres.
Marie, déficiente visuelle, vient de valider un master 1 en études européennes. Elle est une personne ressource sur les projets handicap car elle manie un ordinateur comme personne et répond toujours présente lorsqu’on la sollicite pour faire des tests, des démonstrations d’outils, conseiller des logiciels. Eva, dyslexique sévère, vient de valider une licence en psychologie. Très impliquée dans le groupe de travail sur les troubles "dys"* dans l’enseignement supérieur, elle a découvert le logiciel Médialexie cette année et commence à l’utiliser dans sa version démo. Elle aimerait pouvoir initier d’autres étudiants aux potentiels qu’il offre. Le don du Rotary Club Strasbourg est un sacré coup de pouce pour mener à bien ce projet.

*dyslexiedysphasiedyspraxie, dyscalculie et dysorthographie


Sur la photo de gauche à droite : Alain Beretz, président de l'Unistra, Régis Bello, président de la Fondation Unistra, Fabienne Rakitic, coordinatrice de la mission Handicap, Eva Beyrand et Marie Dillinger, étudiantes, Jacques Sparfel, président du Rotary Club Strasbourg sud, François Schnell, ingénieur logiciel à la Direction des usages du numérique, Françoise Le Jallé, chargée de mission handicap et Jackie Didierjean, chargée d'accueil à la mission Handicap. 

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Une convention d’association signée entre l’université et l'Insa

Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg (Unistra), et Marc Renner, directeur de l'Institut national des sciences appliquées (Insa) de Strasbourg, ont signé, jeudi 26 juin 2014, la convention d’association qui lie les deux établissements dans le cadre du contrat de site alsacien.

La convention d'association a pour cadre la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur et la recherche et le contrat du site alsacien signé par la ministre et les responsables des quatre établissements alsaciens relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : l’Unistra, l’Université de Haute-Alsace, l’Insa et la Bibliothèque nationale et universitaire. Le contrat de site donne un rôle spécifique à chacun des établissements. Les conventions d’associations relèvent chacune d’un caractère spécifique.
La convention entre l’Insa et l’Unistra précise les enjeux en matière de formation, de recherche, de partage d’activités support, liés au développement des formations d’ingénieurs et d’architectes. Elle rappelle également de nombreuses actions communes engagées depuis plusieurs années.
Il y a une réelle opportunité pour le site alsacien d’agréger les forces de chaque établissement afin d’optimiser sa visibilité nationale et internationale, notamment en matière de recherche scientifique. Le site gagne également à optimiser son offre de formation pour les lycéens alsaciens et pour des candidats nationaux et internationaux. Cette démarche nécessite toutefois une appropriation de l’ensemble des acteurs des établissements, à la mesure des enjeux et pour le bénéfice de tous.

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La présidence d'Eucor s'est réunie à Strasbourg

La présidence d'Eucor, confédération européenne des universités du Rhin supérieur, s'est réunie lundi 23 juin dernier au bureau de coordination Eucor à Strasbourg en présence d'Alain Beretz et des présidents des universités de Bâle, Fribourg, Karlsruhe et Mulhouse-Colmar.

Parmi les points à l'ordre du jour : la mise en place d'une nouvelle stratégie pour Eucor, l'état d'avancement des projets "Campus européen" et "Région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur". Le secrétariat permanent sera désormais géré en réseau avec une antenne Eucor mise en place dans chacune des universités partenaires. Dès sa constitution à l'Université de Strasbourg, elle vous sera présentée. Enfin, à l'issue de cette réunion, les membres du bureau ont célébré le départ à la retraite de Jacques Sparfel, secrétaire général d'Eucor.