Des échantillons des collections géologiques et paléontologiques de l'Université de Strasbourg seront exposés, à partir du 6 juillet 2014, au château de Lichtenberg.
Afin de familiariser le public avec les richesses du sous-sol de l'Alsace et avec son histoire géologique, le château de Lichtenberg présente une nouvelle exposition à partir du 6 juillet 2014. A travers des fossiles et des roches remarquables, est illustrée une page de l'histoire de l'Alsace qui se déploie de -250 à -200 millions d'années. Une vaste plaine alluviale où se sont déposés les futurs grès roses des Vosges est progressivement submergée par une mer issue de l'Est de l'Europe apportant avec elle une riche faune marine. La mer séjourne longtemps en Alsace avant de se confiner, de se sursaler et de s'assécher sous un climat devenu aride. Cette histoire en trois temps, qualifiée de "Trias" par les géologues, rend compte de la superposition, au cours du temps, de trois formations géologiques : les grès roses du Buntsandstein que surmontent les calcaires fossilifères du Muschelkalk qui, à leur tour, sont coiffés par les roches salines du Keuper.
Intitulée « Roches et fossiles d'Alsace, témoins de la naissance de la vie et de la mort d'une mer », l'exposition comptera des échantillons en provenance des collections géologiques et paléontologiques de l'Université de Strasbourg. L'inauguration de l'exposition se déroulera dimanche 6 juillet 2014 à 17 h. Un conférence du professeur Jean-Claude Gall intitulée « Mers et océans, régulateurs des climats et berceaux de la vie » se tiendra juste avant, à 15 h.
La première édition du festival « Justice en cultures », organisé par l'Institut d'études judiciaires de l'Université de Strasbourg et ses partenaires, se déroulera du 15 septembre au 16 octobre 2014 sur le thème « Justice et peuples ».
L’Institut d’études judiciaires, qui prépare les étudiants en droit aux métiers de la justice, organise depuis plusieurs années des manifestations de culture judiciaire : conférences, projections de films, lectures de texte, etc. La Librairie Kléber, le cinéma l’Odyssé et le festival « Bibliothèques idéales » sont habituellement associés à ces manifestations. Fort des succès rencontrés, la direction de l’Institut d’études judiciaires (IEJ) et ses partenaires ont été encouragés à réunir ces manifestations dans le cadre d’un festival baptisé « Justice en cultures ». Sa première édition se déroulera du 15 septembre au 15 octobre 2014.
Le projet s’adresse aux universitaires, aux professionnels du droit mais aussi à tous les Strasbourgeois. Il leur est proposé de réfléchir en se distrayant sur l’histoire et le fonctionnement de la justice afin de dépasser les stéréotypes sur le sujet. Pour y parvenir, les organisateurs du festival ont privilégié des approches originales en utilisant des supports et des techniques artistiques et culturelles variés.
Des conférences, des projections et des lectures
Cette année, le thème retenu est « Justice et peuples ». En choisissant ce thème, la direction du festival a voulu mettre en lumière les relations complexes et parfois difficiles qui unissent le ou les peuples dans le monde avec leur justice. Le thème est abordé sous des angles politiques, historiques, sociologiques ou artistiques. Pour donner une belle respiration artistique et attirer un public le plus large possible, les organisateurs ont choisi de diffuser aussi quatre grands films où le thème du peuple et de la justice sont évoqués. Enfin, deux lectures théâtrales d’extraits de pièces consacrées à ce thème seront données. Le festival se déroulera dans différents lieux : la salle de l’Aubette, la Librairie Kléber, le cinéma l’Odyssée, la Bibliothèque U2-U3 et la Faculté de droit.
La bibliothèque des langues abrite une exposition sur la Constitution norvégienne jusqu'au 30 septembre 2014.
A l’occasion du bicentenaire de la Constitution norvégienne, un groupe d’étudiants en licence d’Études nord-européennes a travaillé sur ce texte de loi et son contexte historique. De leur travail a découlé une exposition, dont ils ont entièrement coordonné l'organisation, et qui se tient jusqu'au 30 septembre 2014 à la bibliothèque des langues. Le projet a été encadré par Thomas Mohnike, maître de conférences à la Faculté des langues (Département scandinave).
Cette exposition est l’occasion de découvrir la destinée de la Norvège, des temps les plus reculés jusqu'à nos jours.
Les nouveaux numéros des Cahiers philosophiques de Strasbourg, de la Revue des sciences sociales, de Recherches anglaises et nord-américaines et de ReCHERches, Culture et histoire dans l'espace roman viennent de paraître aux Presses universitaires de Strasbourg.
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg n°35/2014, « La réception germanique d’Auguste
Comte » - Numéro coordonné par Laurent Fedi
De son vivant, Auguste Comte (1798-1857) ne réussit pas à susciter l’intérêt des philosophes d’Outre-Rhin, qui possédaient leur propre tradition, herméneutique, idéaliste, kantienne et protestante. Brentano ouvrit une brèche, puis le nom de Comte fut associé, dans les sciences sociales, à la naissance d’une discipline autonome, la sociologie, rivale de l’approche philologique. Dans un registre plus politique, une société positiviste allemande fut créée au début du 20e siècle, à Munich. Son fondateur, Heinrich Molenaar, fit ensuite cause commune avec la Ligue moniste de Haeckel qui défendait une conception scientifique du monde. La référence à Comte circulait chez des penseurs soucieux de dépasser la théologie et de rompre avec la métaphysique. Ce numéro met au jour des filiations culturelles peu connues et les replace dans leur contexte. Il fait une large place à l’interdisciplinarité et livre au public des textes rares ou inédits en traduction française.
La Revue des sciences sociales n°51/2014, « La préadolescence existe-t-elle ? » - Numéro coordonné par Nicoletta Diasio et Virginie Vinel
À un moment où de nombreux débats scientifiques soulèvent la question d’une entrée précoce dans l’adolescence et évoquent une reconfiguration des âges de la vie, ce numéro de la Revue des sciences sociales interroge le succès du terme « préadolescence », sa construction variable selon les expériences singulières et les contextes socioculturels, ainsi que la manière dont cette catégorie est réappropriée par les enfants, les adultes (parents, éducateurs, médecins, psychologues), les médias. Loin des discours réducteurs, ce numéro montre la complexité des transformations subjectives et sociales des âges contemporains, et notamment de la jeunesse.
Ranam, Recherches anglaises et nord-américaines n°47/2014, « The déjà vu and the authentic in anglophone culture : contacts, frictions, clashes » - Numéro coordonné par Anne Bandry-Scubbi
Ce volume conclut la réflexion menée par l'équipe de recherche Savoirs dans l'espace anglophone : représentations, culture, histoire (Search - EA 2325) sur le thème « Reprise, recyclage, récupération dans la culture anglophone ». La perspective nouvelle proposée ici est d'interroger les relations moins consensuelles entre les trois concepts, les dissonances et les disharmonies, les contacts, frictions et heurts sur lesquels s'élaborent les constructions culturelles.
Du choc subversif provoqué par le surréalisme qui force à quitter le confort du déjà-vu jusqu'aux rencontres créatrices que génèrent les dissonances, les dix-huit contributions de ce volume questionnent les frictions et les heurts entre les images fixes ou mouvantes, les discours politiques et picturaux, les institutions, les pratiques culturelles, les musiques et les textes de la culture anglophone passée et présente.
ReCHERches, Culture et histoire dans l'espace roman n°12 / 2014, « Empreintes / emprunts : entre forces de conformisation et forces d'innovation » - Numéro coordonné par Emmanuel Marigno, Stéphane Oury, Gregoria Palomar et Patrick Ténoudji
Ce numéro explore les différentes modalités sous lesquelles les cas de « transpositions » apparaissent comme l’expression d’une tension entre force de conformisation (allégeance aux codes, modèles, normes, canons, etc.) et force d’innovation (déconstruction des références existantes, transgressions, subversions). Il s’articule autour de 5 grandes thématiques : l’expérience d’auteur, l’usage de la citation, l’intergénéricité, l’empreinte de l’emprunt, le rapport entre conformisation et innovation. Les articles sont issus de contributions à un colloque international qui résulte de la collaboration entre les universités de Lorraine et de Strasbourg.
L'ouvrage Le Travail humain au carrefour du droit et de la sociologie - Hommage au professeur Nikitas Aliprantis, dirigé par Christian Mestre, Corinne Sachs-Durand et Michel Storck, vient de paraître aux Presses universitaires de Strasbourg.
Cet ouvrage explore le travail humain principalement sous l'angle juridique, mais aussi sociologique et philosophique. Édité en l’honneur du professeur Nikitas Aliprantis pour rendre hommage à sa carrière internationale, ce livre regroupe plus de 50 contributions rédigées par des spécialistes de tous les continents. Sont ainsi abordées autant les questions relevant du droit international ou du droit européen que du droit des différents pays. Les droits collectifs et individuels des salariés sont envisagés dans leur relation avec les employeurs, mais aussi dans le contexte économique, politique et social.
ISBN : 978-2-86820-607-7 - 16,5 x 24 cm - 826 pages - 89 euros - Comptoir des presses d'universités